Notre réponse méthodologique à la question de la transparence économique justifiée par la Responsabilité Sociétale et Environnementale des acteurs économiques, passe par la traçabilité des flux économiques : l'origine, la circulation et la destination des Biens & Services, des moyens de production et des capitaux.
Représentants Politiques et Pouvoirs Publics, vous demandez-vous en quoi la QSE des produits, des services et des capitaux joue sur la concurrence, la compétitivité des entreprises, la balance commerciale, la dette publique, et ses conséquences sur les dispositifs socioéconomiques et leur gouvernance ? De quels aspects de leur gouvernance RSE les acteurs économiques devraient-ils répondre à votre égard ? Réciproque- ment, de quelle transparence devriez-vous faire preuve envers les citoyens, notamment pour prévenir les risques liés à l’influence antidémocratique de lobbies économiques, ou à d'éventuels conflits d’intérêt ?
Salariés et syndicats, quelles informations stratégiques de management devriez-vous connaître, vous permettant d’être parties-prenantes de la RSE de votre entreprise, de ses filières d’approvisionnement, et de sa politique financière et commerciale ? Et quel niveau de transparence votre entreprise peut-elle exiger de vous au travail, voire en dehors ?
Entreprises, vous vous demandez quelles informations relatives à votre QSE, relevant de votre RSE, délivrer à vos clients, qui vous permettraient de résister à une concurrence commerciale insoutenable ? Réciproquement, quelles informations ne pouvez-vous pas vous permettre de communiquer au public, afin de ne pas risquer de livrer des données stratégiques à vos concurrents ? Comme gérer votre transparence ?
Consommateurs et associations de consommateurs, vous vous demandez quelles informations devraient vous être fournies par les entreprises, vous permettant de connaître les risques et les impacts de leurs produits et services sur l'environnement, sur les populations, sur vos emplois, sur votre protection sociale, sur l'avenir de vos enfants (etc.), et de savoir alors si les prix que vous payez sont justes et durables ?
Que vous soyez entreprise privée ou service public, pouvoir public ou association, que vous soyez salarié ou non, étudiant ou retraité, tous consommateurs et citoyens, dès lors que vous êtes conscients que l’opacité économique qui préside aux échanges commerciaux et financiers actuels n’est ni dans votre intérêt personnel, ni dans l’intérêt général… vous aspirez à une nouvelle donne, celle de la transparence économique.
D’autres, au contraire, ont intérêt à jouer la transparence pour valoriser leurs pratiques et bénéficier de l’effet comparatif, en se démarquant ainsi des premiers (compétitivité qualitative).
Certains acteurs économiques estiment avoir intérêt à maintenir l’opacité de leurs activités. Leur image ne résisterait pas à une analyse des impacts de leurs pratiques sur l’environnement, l’économie, et les sociétés, localement et globalement.
Au vu de ces conséquences planétaires, la responsabilité des auteurs de telles pratiques spéculatives relève, selon certaines organisations citoyennes qui en expriment actuellement la demande, d’une qualification nouvelle de crime économique contre l’humanité, à l’instar d'autres crimes contre l’humanité jugés par la Cour Pénale Internationale (CPI).
L’intensification des échanges internationaux, la sophistication technique croissante de certaines productions (électronique, automobile) a certes complexifié la structure de certaines filières. Mais est-ce la seule raison ? Dans le cas des tristement célèbres « subprimes », produits financiers pudiquement qualifiés de structurés, il ne fait aucun doute que leur opacité n’avait rien d’innocent. Nous savons maintenant le niveau de risques qu’elle recelait, que la recherche de profit à tout prix a conduit à sous-estimer, voire à dissimuler. Or les non moins fameuses agences de notation financière leur ont attribué une note AAA jusqu'à l'explosion de la bulle...
La transparence économique est une condition fondamentale. Nous lui avons dédié le nom de notre agence.
Outre la spéculation financière, bien des modes actuels d’exploitation minière, de production d’énergie (gaz – notamment gaz de schiste -, charbon, pétrole, énergie nucléaire…), de production de biens et services, de retraitement (ou non) de déchets industriels, et même de transport, engendrent des catastrophes environnementales et humaines à une telle échelle, que leurs conséquences combinées sont incalculables.
Avec la mondialisation de la production et du commerce, et la globalisation financière, l’économie est devenue de plus en plus opaque.